Macadam, c’est la rencontre de deux visions du monde, noires et brutes, celles du dessinateur Marsault et de l’écrivain Mattias Köping. L’artiste et le romancier se sont alliés pour le meilleur du pire.
Macadam, c’est dur, ça écorche. Les mots de Köping rehaussés de la griffe de Marsault sont autant de pierres lancées à la face du monde, de sable dans les yeux et de goudron dans les âmes.
Pris entre les histoires de l’un et les illustrations de l’autre, le lecteur est invité à tracer sa route précaire sur ce revêtement rugueux, quitte à tomber et à y laisser la peau de ses mains et de ses genoux.
Macadam, c’est la promesse d’une série de baffes entrecoupées d’éclats de rire et de désespoir.
Macadam, c’est l’amour fou et la vengeance, la beauté et la laideur, la violence et la grâce, les hommes et les bêtes, la caresse et le coup de poing, l’innocence et la perversité. C’est un concentré de folie ordinaire et d’instants sublimes, de nos petites grandeurs et de nos grandes lâchetés.
Macadam, c’est bien sûr un regard en noir et blanc, comme les œuvres de Marsault en pleine page, comme les caractères d’imprimerie des textes de Köping. Comme la mort et la vie.