« Sa petite robe à pois blancs dansait sur le trottoir, des taches phosphorescentes entre chien et loup comme des signaux de détresse. Sam ne voulait pas y croire, c’était un rêve qui s’échappait de son esprit, la jeunesse qu’il avait bue, rebue, jusqu’à la foutre en l’air, elle et tout ce qui pouvait lui ressembler. Sam était là, bancal sur sa chaise, électrisé par l’instant, et son cœur malmené soudain se révulsa : la femme avait une jambe coupée. »