Un restaurateur japonais et sa famille sont retrouvés morts à Paris, leurs corps atrocement mutilés. Suicides rituels, comme le conclut très vite une criminologue spécialiste de l’Extrême-Orient ? Ou meurtres déguisés, comme en est persuadé le lieutenant Sagane chargé de l’enquête ? Se fiant à son flair, le policier, assisté par deux de ses collègues, franchit alors le seuil d’un monde dont il n’imaginait pas même l’existence. Pour lui, une évidence s’impose rapidement : la mafia japonaise, par le biais d’une puissante organisation aux ramifications internationales, installée au cœur de l’industrie pharmaceutique, mène la danse. Mieux, elle a réussi à corrompre dans la capitale de très hauts personnages de l’administration. Courses poursuites effrénées, crimes à répétition commis par des assassins prêts à toutes les monstruosités s’enchaînent alors, qui empêchent Sagane de reprendre son souffle. Car, dans l’ombre, un grand ordonnateur s’acharne : sans nom et sans visage, il programme implacablement la terrifiante orchestration de ces meurtres. D’heure en heure le mystère s’épaissit. Bientôt, la vie du lieutenant ne tient plus qu’à un fil.
Avec Le Samouraï qui pleure, son premier roman, Laurent Scalese s’impose d’ores et déjà : décor envoûtant, connaissance aiguë de la culture orientale, ton personnel inimitable. Avec lui, à chaque instant, angoisses et frissons garantis.