Les deux policiers postés à mes côtés m’obligent à me lever. Le rituel est bien rodé.
Je fixe les neufs jurés et observe leur attitude pour connaître mon sort. S’ils me regardent, c’est que la sentence sera, d’une certaine manière, légère… atténuée. S’ils ont les yeux rivés sur les plaignants et m’évitent, la condamnation sera lourde.
Pas de doute : personne ne me regarde.