Il fait bon vivre et mourir, dans la Provence des cigales et des lavandes.
Après des années d’exil plus ou moins choisi, Sixtine Martini revient au pays natal ciotaden pour répandre les cendres de sa sœur, Camille, dont le corps a été retrouvé dépecé sur un chemin de randonnée, non loin du Cap Canaille.
La piste du crime passionnel est d’abord privilégiée, puis très vite écartée.
Car Sixtine découvre que Camille savait qu’elle allait être assassinée, mais qu’elle n’a rien fait pour y échapper… en plus de l’héritage, Camille laisse à sa sœur un macabre jeu de piste visant à retrouver la trace de son tueur. Un tueur qui n’en est pas à son premier essai, et qui abandonne derrière lui une série de cadavres dans lesquels il dépose toujours un improbable petit tas de sable. Détail inexplicable, mais constant. Comme une piste qu’il chercherait à voir remontée.
Entre secrets de famille et faux-semblants, usurpations d’identité et trahisons, Sixtine démêle les fils du passé et rassemble les pièces d’un puzzle impossible… Qui a tué Camille et pourquoi ? S’agit-il vraiment d’un tueur en série qui l’a choisie par hasard ? Ou bien est-ce le fruit d’une machination longuement mûrie ? Pourquoi Camille n’a-t-elle rien fait pour empêcher sa propre mort ? Et surtout, bien qu’elle n’ait pas tué sa sœur, Sixtine est-elle si innocente que cela dans toute cette affaire ? Pas si sûr.