Chrystel Duchamp
Chrystel Duchamp, graphiste de formation, se lance dans l’écriture en 2012. Elle écrit dix nouvelles, noires, sombres, dans la grande tradition des nouvellistes qu’elle affectionne (Poe, Maupassant, Lovecraft). Elle demande ensuite à Éric Barge, son conjoint, d’illustrer ces histoires. Désireux de ne pas laisser leur travail dormir dans un tiroir, ils décident d’éditer eux-mêmes le recueil intitulé La boîte aux objets perdus. Mise en page, graphisme, choix des papiers, ils ne laissent rien au hasard et confient la fabrication de leur livre à un imprimeur stéphanois. C’est à ce moment que naît Le Miroir aux Nouvelles, une petite structure qui va permettre aux deux auteurs de promouvoir et de distribuer leur travail en librairie.
Piqués par la mouche de l’édition, le duo reprend ses crayons en 2013. Chrystel se lance dans un hommage à HP Lovecraft et rédige les lignes d’un carnet de bord, dans lequel réalité et fiction se mélangent. Grandement documenté, le récit oscille entre voyage initiatique et aventure fantastique.
Éric Barge se voit confier la réalisation des 8 illustrations qui accompagnent le texte. En septembre 2014, paraît alors leur nouveau roman 47°9’S 126°43’W. Ce dernier bénéficie d’un tirage de tête limité à 115 exemplaires, accompagnés d’une sérigraphie réalisée par un atelier stéphanois.
Persuadés que leur aventure ne doit pas se limiter à la lecture, Chrystel et Éric mettent sur pied une grande soirée autour du thème de leur nouveau livre : les abysses. C’est l’OPSIS qui accueille dans un premier temps ce concept : une soirée dans laquelle gravitent un livre, une séance de dédicaces, une lecture publique, une exposition, la projection de bandes-annonce et d’un long-métrage.
Pour conclure, le but de Chrystel et d’Éric est clair : faire le maximum de choses à 4 mains (écriture, illustration, graphisme, façonnage), promouvoir la production en locale grâce à des partenaires stéphanois, et lier le plus possible tous les médias de la culture.
En octobre 2015 paraît leur nouvel opus La vallée dérangeante, un thriller d’anticipation peuplé d’androïdes.
Chrystel Duchamp a signé en 2020 « L’Art du meurtre », un premier suspense salué par le public et la critique : « Une écriture enlevée, sombre et claquante. Un polar addictif et original. » (Le Parisien-Aujourd’hui en France).
Aux éditions de l’Archipel a ensuite paru en 2021 « Le Sang des Belasko », qui vient d’être réédité chez Archipoche. « Une histoire absolument incroyable, effrénée, terrifiante… une fin formidable » (Gérard Collard, Le Magazine de la Santé).
En 2022 est sorti « Délivre-nous du mal » : « Un drame sociétal bien réel… Une histoire incroyablement bine conçue… Les fans du genre seront comblés jusqu’à la dernière ligne. » (Laure, 20 minutes).